Au début du 20^ème siècle, la Journée Internationale des Femmes est née dans un contexte de luttes ouvrières, de manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre hommes et femmes.

L’influence socialiste disparaît au fil du siècle et les mouvements féministes internationaux en font un temps de fort de réflexion sur la situation des femmes. C’est l’occasion de célébrer les victoires ou de revendiquer.

En 1975, l’Organisation des Nations-Unies décrète une Année Internationale de la Femme ayant pour thème central l’égalité homme-femme, le développement et la paix. En 1977, les Nations unies reconnaissent officiellement la Journée internationale des femmes, journée reconnue par la France en 1982.

La loi du 13 juillet 1965 réforme les régimes matrimoniaux en libérant la femme du consentement de son mari pour l’ouverture d’un compte en banque, pour disposer de ses biens propres et pour l’exercice d’une activité professionnelle.

Le milieu professionnel reste le domaine où l’inégalité homme-femme persiste et s’aggrave même quand la crise économique fait rage. « A travail égal, salaire égal » devient la revendication principale des femmes de la deuxième moitié du 20^ème siècle. Seule une minorité de femmes accède à des postes de responsabilité.

Les délégations régionales à la condition féminine, créées en 1974 par la secrétaire d’Etat à la condition féminine Françoise Giroud, et les Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles auront pour missions de développer les actions et les informations favorisant l’égalité professionnelle, la formation, la sensibilisation des femmes sur leurs droits juridiques.