1. Eekman a été l’ami des plus grands tout en restant fidèle à sa vision de la peinture

Alors qu’il a gravité dans la galaxie des avant-gardes et des plus grands peintres abstraits, de Piet Mondrian à Max Ernst, l'artiste belge Nicolas Eekman a choisi une autre voie : celle du réalisme et de la peinture figurative.

Il en résulte des œuvres très personnelles, teintées de fantastique et de fabuleux. Un courant qui n’avait, à l'époque, plus la faveur des musées… si bien que cette exposition au musée départemental de Flandre lui rendra l’hommage qu’il mérite. 

2. L'artiste a calqué ses techniques sur celles des peintres flamands… pour un résultat très moderne

Les pieds sur terre, la tête bien dans son époque, Eekman a pourtant tissé tout au long de sa vie et de son œuvre des liens avec les maitres de la peinture flamande qui l’ont précédé, Hieronymus Bosch et Pieter Bruegel l’Ancien en tête.

Comment ? En leur empruntant les techniques, les schémas de composition et la puissance des corps. À l’heure où ses contemporains peignent sur des matériaux modernes, il opte pour le panneau de bois. Mais aussi la peinture à l’huile qu’il applique sous forme de glacis. Et que dire de son univers ! 

3. Parce que l’artiste restera dans les collections du musée de Flandre grâce à la générosité de sa fille

L'exposition "Le Monde fabuleux de Nicolas Eekman" n’aurait pu être possible sans la générosité de la fille de l’artiste bruxellois, disparu en 1973. Luce Eekman vient en effet de faire une donation de 9 peintures et encres de son défunt père au musée de Flandre. Ces œuvres viennent compléter une première donation de 24 pièces datant de 2020.

Accueillir ce don est une évidence pour le musée départemental qui, à l’instar du peintre trublion, n’a de cesse de créer des ponts entre l’art ancien et la création moderne et contemporaine. 

Cette rétrospective "Le Monde fabuleux de Nicolas Eekman" sera présentée du 6 avril au 8 septembre. Vous pouvez d'ores et déjà préparer votre visite sur le site du musée de Flandre.