Les 4 Jours de Dunkerque proposent, au menu de cette nouvelle édition, six villes départ et six villes arrivée différentes pour les six jours de course. C’est assez rare pour être souligné. Parmi ces douze villes, cinq ouvrent même leurs portes à l’événement pour la première fois. C’est le cas du Touquet et de Saint-Laurent-Blangy dans le Pas-de-Calais, et de Bouchain, Pont-à-Marcq et Loon-Plage dans le Nord. Au total, 1044,9 kilomètres à parcourir, et 257 communes traversées !

Au cours de ces six étapes commentées par l’incontournable Daniel Mangeas, mémoire vivante du cyclisme, 18 sprints de bonification et 25 prix des Monts seront à disputer. Chaque étape se terminera par un circuit à réaliser un certain nombre de fois par les coureurs (une fois sur les étapes 2 et 3 ; trois fois sur les étapes 1 et 4 ; huit fois sur l’étape 5 ; six fois sur l’étape 6), permettant ainsi au public de profiter au maximum du passage des coureurs.

Étape 1 : Dunkerque - Le Touquet (168,3 km)

Mardi 14 mai, départ 13 h 15, arrivée prévue 17 h 25

Sur cette première étape, trois sprints de bonification et quatre prix des Monts sont au programme, avec une arrivée en bord de mer ! Un rendez-vous qui pourrait poser quelques soucis au peloton, notamment en cas de vent, comme l’a concédé Joël Huysman, responsable du tracé du parcours.

Étape 2 : Wimereux - Abbeville (184,3 km)

Mercredi 15 mai, départ 13 h 10, arrivée prévue 17 h 21

Cette deuxième étape, qui propose trois sprints de bonification et cinq prix des Monts, offre un coup de projecteur à la Côte d'Opale, puisque le tracé longe la mer et la baie de Somme, avant de rejoindre Abbeville.

Étape 3 : Saint-Laurent-Blangy - Bouchain (165,1 km)

Jeudi 16 mai, départ 13 h 15, arrivée prévue 17 h 15

Trois sprints de bonification et trois prix des Monts pour cette troisième étape considérée comme une étape de transition ! Mais Alain Bondues, l’ancien coureur professionnel et directeur sportif nordiste, convié à cette présentation, l'a estimée compliquée. Je vois également une étape animée, a-t-il ajouté. À noter que les coureurs quitteront le Pas-de-Calais, traverseront la Somme et l’Aisne, avant de revenir dans le Nord.

Étape 4 : Mazingarbe - Pont-à-Marcq (151 km)

Vendredi 17 mai, départ 13 h 10, arrivée prévue 17 h 18

Est-ce que cette étape composée de trois sprints de bonification et d’un seul prix des Monts sera une étape plus calme que les autres ? Sûrement pas ! Ce sera un final très difficile, a décrypté l’ancien coureur professionnel belge Nico Mattan, présent sur la scène du Kursaal, à côté d’Alain Bondues, son ancien directeur sportif. Le tracé réserve aux équipes un final jalonné de 14 secteurs pavés (pour un total de 20,8 kilomètres) à l’entrée desquels il sera important d’être toujours bien placé. Les coureurs, s’ils ne veulent pas être décrochés, devront rouler pour à chaque fois rentrer sur les pavés dans les premiers, a-t-il complété. Les prétendants au maillot rose, sont prévenus !

Étape 5 : Arques - Cassel (173 km)

Samedi 18 mai, départ 11 h 50, arrivée prévue 16 h 15

Les organisateurs promettent sur cette avant-dernière étape du très grand spectacle ! Trois sprints de bonification, mais onze prix des Monts ! Au programme, dix-huit ascensions du mont Cassel, une fois par la porte d’Aire, huit fois par l’avenue Achille-Samyn et neuf fois par la porte de Dunkerque… Ce sera une belle bagarre, a suggéré Alain Bondues. Heureusement qu’on ne monte la porte d’Aire qu’une fois, mais à Cassel, dans cette étape reine, tout peut se passer pour la victoire finale, a-t-il poursuivi.

Étape 6 : Loon-Plage - Dunkerque (189 km)

Dimanche 19 mai, départ 12 h 30, arrivée prévue 16 h 46

Pour cette dernière étape, qui propose trois sprints de bonification et un prix des Monts, le peloton va s’offrir une visite inédite du port de Dunkerque, mais également un retour sur le front de mer. Sept passages sur la digue sont prévus. L’arrivée, elle, sera jugée boulevard Sainte-Barbe, dans le centre-ville de Dunkerque, nos Champs-Élysées à nous, a lancé Eric Marchyllie, le président des 4 Jours. Après deux étapes dures, cette dernière étape peut être l’occasion pour un cycliste de briller en solitaire, mais un final avec un sprint massif est le plus probable, a jugé Daniel Verbrackel, manager général de l’équipe Van Rysel - Roubaix.