Après un long périple qui l’a mené jusqu’en Australie, plusieurs expériences professionnelles et un diplôme d’installateur de systèmes énergétiques et climatiques, Simon Rudzki décide de rentrer au bercail en août dernier. 

J’avais envie de reprendre une formation depuis un moment mais je ne savais pas vers qui me tourner. J’ai fait ma demande de RSA et j’ai été reçu par un coach jeunes du Département. C’est à ce moment-là que tout s’est mis en place.

Dès le début de son accompagnement, Simon s’est montré très dynamique, se souvient Julien Louchart, son coach à la Maison Nord Emploi des Flandres. Le jeune homme de 27 ans privilégiait alors la piste du secteur industriel. 

Très vite, le suivi personnalisé se transforme en projet concret : Simon passe sa formation CACES 1A, 3 et 5. Une formation de cariste que nous avons pu financer avec son compte personnel de formation, précise le coach. 

Une fois sa formation en poche, j’ai positionné Simon sur plusieurs actions de la semaine Réussir Sans Attendre. Il était prêt. 

Une semaine qui a tout changé

Parmi ces actions, un job dating spécial Belgique organisé par Cathy Swal, chargée de mission emploi transfrontalier au Département. Une perspective qui séduit d’emblée le jeune allocataire qui connait déjà "l’esprit flamand" : Originaire de Bailleul, j’ai travaillé en Belgique lorsque j’étais étudiant.

Je travaille avec plusieurs agences d’intérim qui me font confiance, notamment quand ils ont des besoins urgents. Parmi elles, Actief, qui cherchait un cariste pour l’entreprise Babylux. Simon étant bilingue et formé, tout était fait pour se concrétiser !

Une fois encore, Cathy a su présenter le candidat idéal : Simon était très motivé, courtois, disponible de suite, prêt à suivre le rythme soutenu des cadences belges et à faire des heures supplémentaires, indique-t-elle. Des critères fortement appréciés outre-Quiévrain.

Deux coachs pour un accompagnement sur mesure

Pour l’accompagner dans sa prise de poste et financer ses premiers frais de déplacement, la coach lui a obtenu une prime départementale pour le retour à l’emploi, qui s’élève à 300€ pour les métiers du transfrontalier. 

Depuis le début de l’année, Simon a ainsi retrouvé le chemin de l’emploi et reconnaît sans mal que sans ses deux coachs du Département, il n’en serait pas là aujourd’hui. Ils m'ont beaucoup aidé tous les deux, ont toujours été très réactifs et disponibles afin de trouver toutes les réponses à mes nombreuses questions ! 

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