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25 novembre 2019

C'est bouclé, le canal Seine-Nord verra le jour !

Le Canal Seine-Nord Europe a désormais un plan de financement signé par l’ensemble des contributeurs. Les premiers coups de pioche sont attendus fin 2020.

L’État confirme son engagement. Le Département du Nord apportera 200 millions d’euros en faveur ce projet aux retombées colossales en matière d’emploi et pour la qualité environnementale.

Maintes fois annoncée, la convention de financement du Canal Seine-Nord Europe a été signée par l’ensemble des parties prenantes vendredi 22 novembre à Nesle (Somme). À cette occasion, le Président de la République Emmanuel Macron a inscrit dans le marbre l’engagement de l’État en faveur de ce projet pour un montant de 1,1 milliard d’euros. L’Europe finance elle plus de 2 milliards, sur un projet estimé à près de 5 milliards d’euros

Le Nord, premier Département financeur 

Cette signature intervient après l’accord trouvé en octobre dernier entre l’État, la Région Hauts-de- France et les Départements du Nord, du Pas-de-Calais, de l’Oise et de la Somme. Ensemble, ces acteurs contribueront à hauteur de 2,2 milliards d’euros. Signataire de la convention, Jean-René Lecerf, Président du Département du Nord, a lui confirmé vendredi 22 novembre l’engagement de la collectivité à hauteur de de 200 millions d’euros. Le Département du Nord sera le plus important Département contributeur.

Un salarié du Département du Nord devant une péniche sur le canal à Aubigny-au-Bac
Un salarié du Département du Nord devant une péniche sur le canal à Aubigny-au-Bac

Pour l'emploi et l'environnement

Les premiers coups de pioche sont attendus fin 2020. À la clé, des retombées importantes, pour le Cambrésis notamment, en matière d’emplois. Le chantier devrait générer à lui seul 5 000 emplois. On estime à 30 000 le nombre d’emplois directs et indirects induits à proximité des différentes plateformes logistiques qui longeront les 107 kilomètres du Canal, entre Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Nord).

L’environnement sera l’autre grand gagnant du projet grâce à la réduction attendue du frêt routier. À terme, l’autoroute A1 devrait être délestée d’environ 500 000 camions par an.

Le canal Seine-Nord Europe devrait voir le jour en 2028.

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