Emploi | Douaisis
2 novembre 2023

À Somain, le retour à l’emploi passera par la chapelle Sainte-Barbe

Depuis sa fermeture à la fin des années 1990, l’ancien bâtiment diocésain coincé entre les cités minières Ferme Beaurepaire et Beaurepaire, était à l’abandon. Racheté par la municipalité en septembre 2020, il va être réhabilité en espace d’insertion sociale et professionnelle.

Sur la commune, il manquait un lieu identifié autour de l’insertion. Un lieu où Pôle Emploi et la mission locale pourraient tenir des permanences et des réunions d’information, où des agences d’intérim pourraient rencontrer le public pour du recrutement, explique Julien Quennesson, le maire de Somain.

La chapelle Saint-Barbe était autrefois réservée aux animations paroissiales. Elle fut plusieurs fois promise à la démolition, dans le sillage de l'église Nord-Dame-des-Orages, à côté de laquelle elle se tenait depuis 1911. Après une analyse des besoins sociaux de la ville, ce bâtiment va s'offrir une seconde jeunesse. 

Premier bâtiment "patrimoine en danger" sauvé

Les travaux ont démarré début 2023, et devraient être terminés pour le printemps 2024, se réjouit Julien Quennesson. Au total, ce sont près de 370 m2 qui seront dédiés au retour à l’emploi avec des salles de réunion et un espace de coworking. Un chantier d’insertion communal, dédié au repassage et à la couture, occupera un tiers des lieux.

Répertorié par la Mission bassin minier comme l'un des dix bâtiments "patrimoine en danger" pour son intérêt architectural et historique, celui-ci est aujourd’hui le premier de cette liste à être sauvé. Il s'agit là d'un joli coup de projecteur pour le quartier Anatole-de-Sessevalle, du nom de la fosse à laquelle il était associé, répertorié depuis 2012 au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le coût total des travaux est de 1,1 million d’euros avec notamment une participation du Département de 150 000 € dans le cadre du dispositif de soutien aux Projets territoriaux structurants (PTS). À noter aussi, le coup de pouce de la Fondation du patrimoine à hauteur de 150 000 €.

Crédits photo : Cédric Arnould

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