Handicap | Valenciennois
2 novembre 2019

Sa prothèse, un vrai plus dans sa vie de tous les jours !

Du haut de ses 5 ans, Élisa a un sourire jusqu’aux oreilles et une prothèse de main unique en son genre. Réalisée par l’association E-nable, elle offre à la jeune fille un petit plus que les autres n’ont pas.

 Quand Élisa est née, nous avons rencontré l’association de parents d’enfants souffrant d’agénésie. De là, nous avons fait la connaissance d’E-nable et de Nicolas, un des makers de l’association , explique Marie Banaszyk, maman d’Élisa.

C’est le début d’une belle aventure, puisque la famille et Nicolas se rencontrent à plusieurs reprises et définissent ensemble à quoi ressemblera la prothèse d’Élisa. Un bras rose, des doigts violets et quelques étoiles de ci de là... Une prothèse de la Reine des neiges, Élisa est ravie.

 Mon petit frère de 2 ans veut me la piquer, je suis obligée de la cacher ! 

Une prothèse entièrement customisable

Un objet unique qui lui apporte dans la cour de récré, ce petit plus que les autres n'ont pas. Grâce à l'association E-nable, 43 enfants, comme Élisa, souffrant d'une agénésie (malformation) de la main se sont vu offrir en 2018 en France, une prothèse de main.

Une prothèse sociale, pas médicale, mais dont l'utilité est incontestable. Légère et entièrement customisable, chaque prothèse est créée par les makers bénévoles de l'association puis offerte à l’enfant.

 En créant ces prothèses sur-mesure, on souhaite que les enfants partent avec un avantage pour contrer l’inconvénient du handicap , explique Nicolas Hubert, bénévole de l’association E-nable.

Un projet innovant mené sur une imprimante 3D, avec du plastique comme matière première, du fil dentaire, quelques vis et élastiques pour l’assemblage et le tour est joué. L’association travaille même sur des accessoires pour que les enfants puissent utiliser leur prothèse en toutes circonstances : à vélo, sur des instruments de musique…

 C’est une superbe initiative à faire connaître aux autres familles. Il est important d’en parler. Plus on est au courant des handicaps et des solutions qui existent, plus ça fait avancer les choses , appuie Marie, la maman d’Élisa.

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