La Ferme Nord, qui abrite actuellement les gardes départementaux du littoral, va être transformée en Maison du grand site des Dunes de Flandre, avec une vocation touristique. Porté par la Communauté urbaine de Dunkerque, avec l’aide du Département, le projet de requalification concerne l’ensemble des bâtiments. Ils sont une dizaine, tous reconnus pour leur architecture flamande remarquable.

Sébastien Seguin, vice-président du Département chargé du tourisme et de la mobilité douce, est récemment venu faire le point sur le dossier et évoquer la participation de la collectivité à ce chantier. Aujourd’hui, sur ce sujet, nous sommes en phase avec la Communauté urbaine de Dunkerque. On croit au tourisme dans le Nord, et on y met les moyens. On n’a pas à rougir : on peut attirer de nombreux visiteurs par le cyclotourisme et par la beauté de nos territoires, mais il faut communiquer là-dessus et mettre nos atouts en avant, a-t-il expliqué.

Un espace d’exposition, de médiation et d’information

Une première phase de travaux est prévue dès 2023, avec la mise hors d’eau et en sécurité des bâtiments. Un pôle tertiaire devrait être aménagé dans l’ancienne étable, avec l’accueil sur deux niveaux de tous les acteurs institutionnels de la Maison du Grand site : le Département, le CPIE Flandre Maritime (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement) et le Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre. Le bâtiment principal, lui, sera dédié aux randonneurs, aux touristes et aux utilisateurs de la vélo-route qui passe à proximité. Ils y trouveront plusieurs services dédiés.

L’objectif est d’aider les acteurs de ce projet, et de les aiguiller sur les différents appels à projet du Département, qui pourront les aider à réhabiliter cet endroit, a ajouté Sébastien Seguin. Le lieu abritera aussi un espace d’exposition, de médiation et d’information. Un musée racontant l’opération Dynamo (évacuation de troupes françaises et britanniques lors du second conflit mondial) est également à l’étude. La livraison de l’équipement est prévue pour fin 2024.

La deuxième aile, traitée dans une seconde phase, sera réservée aux acteurs privés (restauration, hébergement et artisanat local). Rien n’est vraiment arrêté pour le moment. Coût estimé du projet : 9 millions d’euros.