Famille Santé | Tout le département
11 février 2022

Céline Carpentier veille sur la santé animale pour mieux protéger les humains

Chaque 11 février est célébrée la Journée internationale des femmes de science. Cette année, nous vous présentons Céline Carpentier, technicienne au laboratoire départemental public du Nord.

Le Laboratoire départemental se charge de la surveillance sanitaire dans deux grands domaines : la santé animale et l’hygiène alimentaire. C’est au sein d’une équipe de 25 personnes qu’évolue Céline Carpentier, qui témoigne de son expérience.

Quel est votre parcours ?

J’ai fait mes études à l’université de sciences et technologies de Rouen, et en suis sortie avec un DEA de biologie cellulaire. En 2001, j’ai rejoint le  Laboratoire départemental public du Nord, qui cherchait à l’époque des techniciens pour la réalisation des tests de dépistage de la "vache folle".

Ensuite, j’ai rejoint la cellule sérologie puis ai participé, en parallèle, à la mise en place des cellules PCR (Polymerase Chain Reaction) et ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine) au sein des nouveaux locaux du laboratoire construits en 2007. 

Quelles sont vos missions aujourd’hui ? 

Je suis responsable du pôle Sérologie-ESB-PCR au sein de l’unité santé animale. Mes missions se partagent entre des manipulations techniques, l’organisation des analyses, la relation avec les clients que sont les vétérinaires, le Groupement de Défense Sanitaire, les éleveurs, et enfin la gestion de la qualité.

Les prélèvements que nous recevons sont essentiellement des prises de sang effectuées par les vétérinaires du département sur des ovins, bovins, caprins, porcins et sur la volaille, provenant des élevages du Nord.

Les analyses réalisées servent à dépister la présence éventuelle de pathologies au sein des cheptels en recherchant la présence de génomes de virus ou bactéries, ou encore celle d’antigènes ou d’anticorps en sérologie.

Tout cela sert à connaitre et suivre le statut sanitaire des élevages du département.

Quel est votre quotidien ?

Il est très varié. Je partage mon temps entre du travail « à la paillasse », table de laboratoire, l’organisation des journées de travail, le contact avec nos clients et un suivi qualité de nos analyses qui entre dans le cadre de l’accréditation du laboratoire pour faire reconnaître ses compétences techniques et organisationnelles.

Avec près de 200 000 échantillons analysés chaque année en sérologie, le travail ne manque pas et les journées sont parfois longues…. L’automatisation d’une partie du processus analytique est devenue une nécessité.

Qu’est ce qui vous plait dans ce métier ?

C’est justement la variété. Je coordonne l’activité de 6 personnes au quotidien. La notion d’équipe est fondamentale et j’y suis très attachée. J’apprécie également beaucoup les échanges avec tous les partenaires et fournisseurs du laboratoire, ils sont très nombreux et enrichissants.

En tant qu’agent du Département, j’ai l’impression d’apporter ma petite pierre à l’édifice en faveur du monde rural.

Crédits photo : Philippe Houzé

Pour aller plus loin