Vous rêvez d'une girouette à l'effigie de votre chat, de la femme de votre vie randonnant cheveux aux vents, de votre moto préférée ou encore de… Dark Vador ? Avec Bruno Dubus, tout est possible !

Cet ancien couvreur de métier a toujours été passionné de girouettes. Il y a trois ans, il créé Girouettes des Hauts-de-France pour se consacrer exclusivement à son art. Les girouettes, ça existe depuis la nuit des temps, les Vikings en faisaient déjà avec des pommes de terre et des plumes de faisan ! Ce n'est pas évident de les remettre au goût du jour alors je suis content quand je vois l'engouement des gens.

Il faut dire que Bruno Dubus fait tout pour satisfaire ses clients : Je créé des girouettes personnalisées à partir des photos que les gens m'apportent ou m'envoient. Du coup, chaque girouette est unique. Là je travaille sur une Coccinelle mauve, et juste avant, c'était un hélicoptère qui est parti dans le Cher.

Véritable artiste, Bruno Dubus dessine la silhouette sur papier à partir de la photo, réfléchit à ce qui doit être évidé pour que ça soit ressemblant, puis créé un gabarit en bois qui facilite la découpe de la pièce de cuivre. Un matériau qui a l'avantage de ne pas attirer la foudre et de pouvoir être chauffé à 1000°C pour être travaillé.

Des éléments de décoration sont positionnés sur les axes des points cardinaux pour éviter que les oiseaux ne se posent dessus mais rien n'est laissé au hasard : je travaille des heures pour que l'ensemble soit bien proportionné et que la girouette offre une bonne prise au vent. Et je la livre avec le support adapté à l'endroit où elle va être posée.

Une girouette ne se pose pas forcément très haut : on peut la mettre sur son abri de jardin ou juste sur un poteau dans son jardin. C'est même comme ça qu'on en profite le mieux !

Pour partager sa passion, Bruno Dubus fait aussi des interventions dans les collèges afin de donner des idées de métiers et des envies de travail manuel. Car si la crise sanitaire, avec l'arrêt de toutes les manifestations locales et les marchés artisanaux, a fortement affecté son activité, elle n'a pas entamé sa passion : quand je suis dans mon atelier, je suis heureux et je ne compte pas mes heures. C'est ce qui permet aussi à mes girouettes de rester accessibles à tous.