Cette semaine, la Médiathèque départementale vous propose d’aborder l’actualité sous l’angle de la littérature.

Mina Bouland nous conseille une BD pour les enfants et les jeunes ados :

Coco le virus, le coronavirus expliqué aux enfants

Sous un format bande dessinée réalisé à partir du site cocovirus.net, ce livre aborde une trentaine de thèmes sur la crise sanitaire engendrée par le coronavirus : le confinement, l'école, les masques, les virus, la solidarité, le deuil, ...

Un documentaire très intelligent et très bien fait, à tel point qu’il peut s’adresser à des enfants entre 5 ans et 15 ans !

Coco le virus est un livre qui nous parle de l’intérieur de cette crise sanitaire, mais qui sait aussi prendre du recul pour faire un retour sur ce que nous avons vécu. Le texte est efficace.

Paul et Marguerite De LIVRON, Coco le virus, le coronavirus expliqué aux enfants, Larousse 2020, 13,95 €

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Autre sujet d'actualité, la guerre en Syrie et les réfugiés dont nous parle cette bande dessinée pour grands ados et adultes conseillée par Pascale Leignel :

L'Odyssée d'Hakim

J’ai lu avec grand intérêt le dernier volume de la trilogie de Fabien Toulmé L’odyssée d‘Hakim, une bande dessinée remarquable et salutaire qui retrace tout l’itinéraire d’Hakim et de son jeune garçon, Hadi. Syriens, ils fuient leur pays en guerre pour venir s’installer et retrouver leur famille en France. Ce dernier tome raconte leur arrivée en Europe où ils sont autant rejetés qu’aidés.

En ces temps difficiles et d’amalgames en tous genres, le dessin captivant de Fabien Toulmé et l’histoire très difficile, comme il en existe tant, vécue par cet homme et cet enfant m’ont touchée profondément et me donnent le courage et la niaque pour surmonter nos « bobos » du moment !

Fabien TOULMÉ, L'Odyssée d'Hakim, Delcourt 2020, 24,95€

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Pour terminer, Nathalie Lorette a aimé ce roman adultes, très médiatisé lors de la rentrée littéraire :

La petite dernière

Ne pas rater cette histoire d’une jeune femme de banlieue d’origine algérienne qui essaye de concilier religion musulmane, foi et homosexualité.

Une voix vraiment nouvelle et puissante au service d’un message de liberté, scandé par l’anaphore :  "Je m'appelle Fatima Daas".

Une écriture à la fois simple et forte qui résonne encore longtemps après la lecture. Un rythme, une écriture vive, juste, incarnée.

On n’est pas prêt d’oublier cette héroïne en quête d’elle-même face à des identités plurielles. Pas toujours simple l’existence, l’amour, ses tourments mais on sort de ce livre avec la soif fulgurante de vivre et comme Fatima de prendre son destin en main.

Son style musical donne envie de lire ce livre à voix haute !

Fatima DAAS, La Petite Dernière, Les Éditions Noir sur Blanc 2020, 16€

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