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6 mai 2024
Mohamed Atsamnia, porteur de flamme pour l’amour du sport
Président de l’Association sportive du Département depuis 10 ans, Mohamed Atsamnia est d’abord un bénévole dans l’âme. À ce titre, il aura lui aussi l’honneur de porter la flamme olympique le 2 juillet prochain dans le Nord.
L'histoire d'amour de Mohamed Atsmania avec le sport ne date pas d'hier. Depuis l’âge de 10 ans, j’ai pratiqué la gym, j’ai fait de l’athlétisme sur 400 et 800 mètres, du foot et même de la lutte
, explique-t-il. Mais ce n'est pas tout ! Momo, comme l'appellent affectueusement ses collègues, est aussi tombé dans la marmite du bénévolat depuis bien longtemps.
Toujours partant
Le souriant quinquagénaire est membre du comité directeur de l’Olympique Marcquois de Football, éducateur de football et dirigeant à Tourcoing et trésorier du FC Santes, pour ne citer que ça. Il préside l’Association sportive du Département depuis 10 ans et est secrétaire des Doggies, les jeunes supporters du LOSC, son club de cœur.
Comme si cela ne suffisait pas, Mohamed se porte volontaire aussi souvent que possible pour toutes les grandes manifestations sportives organisées dans le Nord. Il a été chauffeur de personnalités en 2011 pour les championnats du monde cadets d’athlétisme à Villeneuve-d’Ascq, et a remis ça pour l’Euro 2016 de football.
Momo a aussi œuvré pour l’accueil et la
sécurité lors du congrès de l’Assemblée des Départements de France en 2014. Il faut dire que notre homme porte aussi la casquette de Maréchal des logis chef de réserve dans la Gendarmerie ! J’aime bien vivre un événement dans l’événement. C’est beaucoup plus fatigant qu’on ne le croit, mais c'est gratifiant.
Surtout, ne pas tomber !
Quand on m’a demandé si ça m’intéressait de porter la flamme, j’ai répondu que c’était comme demander à un aveugle s'il avait envie de voir !
, sourit-il. Je sais que je vais courir sur 200 mètres à la vitesse de 5 ou 6 km/h, comme l’exige le règlement, mais je ne sais pas encore où.
Celui qui n’a pas de billets pour les Jeux Olympiques se réjouit de participer à la fête à sa manière. C’est une fierté, un honneur, et même, à 54 ans, une consécration pour toutes ces années de bénévolat. Je n’ai pas peur de ce nouveau défi. Ma seule hantise, c’est de me casser la figure !