Comment avez-vous rejoint le Département ?

Myriam Bekkouch : À la base j’étais conseillère de vente. Mais plus le temps passait, plus je privilégiais le conseil à la vente. Â l’âge de 33 ans, après avoir élevé mes enfants, j’ai donc repris des études d’assistante sociale. J’ai effectué mon stage de deuxième année à la Maison Nord Solidarités de Maubeuge où j’ai ensuite postulé. 

Travailler au Département était une évidence pour vous ? 

M.B. : Totalement ! Mon objectif était de rejoindre ses effectifs car c’est l’institution où il est possible d’aider dans toutes les problématiques de la vie. J’avais d’ailleurs échangé avec une assistante sociale pour conforter mon choix.

Quel a été votre parcours ?

M. B. : J’ai commencé comme assistante sociale pour l’Aide sociale à l’enfance. Pour être titularisée, j'ai passé un concours de la fonction publique et quand je l'ai obtenu, j’ai changé de poste pour travailler avec tous les publics, de toutes les générations. Mon travail a toujours été une source d’épanouissement, surtout quand les usagers revenaient me voir pour m’expliquer que leur situation s’était débloquée. Ce sont de belles leçons de vie.

Puis vous vous êtes reconvertie…

M. B. : C'est exact, et j’ai alors été suivie par le service d’accompagnement des transitions professionnelles. J’ai pu faire deux immersions de cinq mois chacune, la première dans l’insertion, aux relations avec les entreprises, et la suivante en ressources humaines. Puis j’ai envoyé ma candidature pour un poste d’assistante de direction. Les équipes qui m’ont accompagnée ont su détecter chez moi des compétences que j’ignorais !

Et aujourd’hui ? 

Je suis toujours aussi épanouie. J'ai déménagé, je suis venue travailler à Lille, c'est toute ma vie qui a changé ! Ma nouvelle direction me soutient, m'épaule, m’a laissé le temps de me former. J’ai aujourd’hui accès à tout un panel de métiers et j’ai la chance de travailler dans une institution où il est possible d’évoluer. Et je trouve que c’est très rassurant.