Bien connu des pratiquants de la cynégétique, l’art de la chasse, saint Hubert est né à Toulouse vers 660. C’est un aristocrate assez peu porté sur la religion. Lui, son dada c’est le gibier.

En fait, Hubert est un chasseur impénitent. Il l’aime tellement que l’histoire raconte qu’un jour de Vendredi saint, il sécha la messe pour s’en aller chasser. Seul dans les bois, il y fait une bien étrange rencontre : celle d’un cerf portant sur la tête un crucifix auréolé d’une lumière intense. Le cerf l’apostrophe en ces termes : Hubert ! Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu’à quand cette vaine passion te fera t-elle oublier le salut de ton âme ?

Effrayé, Hubert fait aussitôt pénitence de ses pêchés et se convertit avant de devenir évêque de Tongres et de Maastricht. Mort en 727, il a été canonisé le 3 novembre 743.

La culture populaire a fait de saint Hubert le patron des chasseurs, mais aussi, on le sait moins, celui des forestiers et de façon générale, de tous les métiers qui touchent à l’environnement.

Par extension, il est aussi devenu le protecteur des chiens et des chevaux.