Famille Santé
4 mai 2018

Paroles d'élu.e : Marie-Annick Dezitter

Marie-Annick Dezitter est vice-présidente du Département du Nord en charge de la santé, de la prévention et de la communication. Elle revient sur la politique de prévention santé mise en place par le Département de manière volontariste au profit des Nordistes. Transcription textuelle : [Musique] [Journaliste] Un mot pour résumer le rôle du Département ? [Marie-Annick Dezitter] Un mot-clé ? C'est la prévention. La prévention à travers toutes les missions de l'acteur santé qu'est le Département. À savoir donc une mission au sein des services de PMI, Protection maternelle et infantile, qui concernent la périnatalité et la parentalité. Ensuite, les SPS, au travers des missions des Services de prévention santé. Comme le nom l'indique, c'est de la prévention pure. C'est-à-dire que là, c'est la recherche des personnes en difficulté et dans leur accompagnement vers le soin. Et enfin, le centre Epicéa, qui est un centre départemental. C'est un espace où l'on traite des conduites addictives, addictives en tous genres. [Musique] [Journaliste] Où trouver nos professionnels de santé ? [Marie-Annick Dezitter] C'est la force du Département en fait, je pense que c'est la seule collectivité territoriale qui a un maillage aussi important sur tout le territoire effectivement, puisque pour vous donner quelques indications au niveau des SPS nous avons 10 SPS actifs sur tout le département qui représentent plus de 200 professionnels qui sont au service de la population, comme je le précisais, chaque jour. Au niveau des services PMI, nous avons 400 consultations PMI sur tout le Nord, donc partout, dans tous les petits coins du territoire, avec là plus de 700 professionnels qui agissent pour la santé ou la prévention santé des Nordistes. [Musique] [Journaliste] Une présence qui profite à tous ? [Marie-Annick Dezitter] Disons que la politique de santé, c'est une politique levier pour les autres politiques départementales. La santé, c'est une politique qui aide à l'insertion. Il faut savoir quand même que 50 % des personnes qui sont au RSA ne se soignent pas aujourd'hui, donc c'est quand même catastrophique comme chiffre. Donc c'est le rôle justement du Département que d'aller vers eux, comme le Département va vers les personnes âgées, va vers les personnes handicapées, donc ce qui montre bien la transversalité de cette offre de santé. [Musique] Images : Mourit Raki / Philippe Houzé Montage : Nejma Chebah Journaliste : Pierre-François Decourcelle

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