Ils sont des relais indispensables en territoire. À terme, le Département co-financera 18 postes d’ISCG, soit trois par arrondissement, détaille Anne-Sophie Boisseaux, conseillère déléguée à la lutte contre les violences intrafamiliales.

Ingrid Cogez exerce ce métier depuis 11 ans. Salariée du Service de contrôle Judiciaire et d’Enquêtes, une association d’aide aux victimes, elle fait partie de l’équipe de la gendarmerie de Douai. Je suis la seule civile de la compagnie et n’ai pas de lien hiérarchique avec les forces de l’ordre. Nous travaillons ensemble dans l’intérêt de la population.

Au cours de leurs patrouilles et de leurs interventions, les gendarmes sont en première ligne pour repérer celles et ceux qui ont besoin d’aide. Ils font part de leurs observations à Ingrid Cogez. Il arrive aussi que l’alerte lui parvienne par le biais des services juridiques, de santé ou les services sociaux du Département. « Je suis une généraliste du travail social : j’interviens sur tout type de problématique inhérent à la sphère familiale (violence, addiction, emploi, protection de l’enfance, etc.) ».

Si, et seulement si, les intéressés sont d’accord, l’ISCG va à leur rencontre à domicile ou à proximité de leur lieu de vie, par exemple à la gendarmerie ou dans une Maison Nord Solidarités. Commence alors le travail d’écoute et d’orientation vers les structures compétentes. Je porte un regard vigilant sur les situations pour déceler si un problème n’en cache pas un autre. Et quand les personnes ne sont pas prêtes à parler, je m’adapte à leur rythme. Elle est le premier maillon indispensable d’une chaîne qui œuvre dans l’interêt de la personne. Avec un credo : être là pour ceux qui ont besoin d’aide.

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