Les questions que vous vous posez

Le Chaucidou, est-ce dangereux ?

Pas plus qu'une autre route! Il est d'ailleurs courant dans plusieurs pays européens, notamment dans les pays nordiques. On en trouve aussi en Bretagne, en Normandie ou dans le Pas-de-Calais. 

Sur cette route, un espace est clairement identifié pour les cyclistes, sur lequel ces derniers sont prioritaires. Les voitures voulant se croiser doivent se déporter sur les bas-côtés, en laissant la priorité aux vélos. Ce fonctionnement provoque de fait une vigilance accrue chez l'automobiliste et tend à réduire naturellement la vitesse.

Sur le Chaucidou de la Pévèle, la vitesse sera d'ailleurs limitée à 50 km/h. 

La route concernée voit aujourd'hui passer moins de 2 000 véhicules par jour; elle est donc parfaitement adaptée à cet aménagement. 

Ce qui est attendu des futurs usagers

Comme sur toute autre route, les automobilistes devront bien sûr veiller à être bien visibles la nuit et par temps de brouillard, en allumant les feux adéquats.

De même, les cyclistes doivent se rendre bien visibles en ayant les équipements obligatoires :

• gilet rétroréfléchissant
• feu et catadioptre rouges à l'arrière
  
• feu jaune ou blanc et catadioptre blanc à l'avant
  
• catadioptres de roues et de pédales oranges
  
• une sonnette ou avertisseur sonore

Est-ce une première dans le Nord ?

Oui et non. Ce type d'aménagement existe déjà dans quelques communes du Nord, mais c'est la première fois qu'un Chaucidou est mis en place sur une route départementale, en l'occurrence sur la RD 19 entre Fretin et Templeuve-en-Pévèle.

Une solution durable ? 

Oui, car cet aménagement fait la part belle à l'un des modes de déplacement les plus doux pour la planète qui soit : le vélo ! La place de la voiture sera proportionnellement réduite sur cette portion de route.

La couleur rouge de part et d'autre de la voie centrale est obtenue grâce à un enrobé spécifique, afin d'assurer une meilleure durabilité dans le temps.

On notera également que le Chaucidou est réalisé sur l'existant, sans artificialiser davantage les sols.